La foi bahá’íe est une religion mondiale et indépendante. Son histoire débute en Perse en 1844. Son fondateur est Bahá’u’lláh, un noble persan qui a proclamé être le porteur d’une nouvelle révélation, un nouveau message divin, dont la finalité est d’établir l’unité des peuples de la terre.
Si puissante est la lumière de l’unité qu’elle peut illuminer la terre entière.
Bahá’u’lláh
L’objectif principal de la foi bahá’íe est l’unité de l’humanité. Ceci implique une transformation des individus et des relations qui structurent la société. Dans les aspects spirituels et matériels de leurs vies, les bahá’ís s’efforcent de mettre en pratique les enseignements de Bahá’u’lláh, tels que :
- l’âme rationnelle n’a ni sexe, ni race, ni ethnie, ni classe, ce qui rend inadmissible toute forme de préjugé
- Dieu est un, au-delà des diversités culturelles et des interprétations humaines
- toutes les religions du monde sont les expressions successives d’une seule et même foi
- la religion et la science sont deux systèmes complémentaires de connaissance et de progrès pour la civilisation
Les bahá’ís n’ont pas de clergé. Leurs communautés sont organisées autour d’un système administratif aux niveaux local, national et mondial. Chaque année, dans toutes les localités où le nombre de bahá’ís est supérieur ou égal à neuf, une élection d’un conseil appelé « Assemblée spirituelle locale » se tient à bulletin secret et sans candidature. Neuf personnes, hommes et femmes, sont élues à la majorité des voix.
Après plus de 170 ans d’existence, la foi bahá’íe compte six millions de croyants appartenant à plus de 2 100 groupes ethniques, et répartis dans plus de 235 pays et territoires dépendants, ce qui en fait une des religions les plus répandues géographiquement. Ses écrits sont traduits dans plus de 800 langues. Les bahá’ís s’efforcent de faire avancer la cause de l’unité, de promouvoir le bien-être de l’humanité et de contribuer à la solidarité mondiale.
Depuis 1948, la communauté internationale bahá’ie est accréditée auprès des Nations Unies. En 1970, elle obtient un statut consultatif auprès du Conseil économique et social des Nations Unies et depuis 1976 auprès de l’Unicef. En 2000, elle travaille en partenariat avec l’ONU pour promouvoir la décennie d’une culture de la paix. Elle est officiellement associée au Programme des Nations unies pour l’Environnement (PNUE).